Informations février 2016

Avant de signer la pétition sur CHANGE.ORG, un peu de lecture si vous souhaitez approfondir le dossier (tous les liens mènent à des articles plus complets sur chaque sujet) :

L’hôpital de Moûtiers ne dispose plus de services d’urgences depuis mi-octobre 2015, ni de chirurgie depuis mi-avril 2015.

Près de 26 000 personnes résidentes à l’année et plus de 260 000 personnes en période de pointe hivernale se retrouvent désormais encore plus éloignées d’un service d’urgences, puisqu’il faut désormais atteindre l’hôpital d’Albertville (30 minutes de plus en condition de circulation optimale, ce qui n’est pas toujours le cas en zone de montagnes et touristiques, l’hélicoptère ne pouvant pas voler par tous les temps).

Le plus grand domaine skiable du monde se retrouve ainsi éloigné à plus de 1h d’un hôpital.
Val-Thorens et Pralognan se retrouvent même à 1h30.

Le plan de l’ARS a été mis en place sans concertation locale et sans tenir compte de plusieurs critères (comme les coûts de transport supplémentaires inhérents à l’éloignement).

Le projet alternatif du collectif, économiquement viable, moins coûteux pour les finances publiques et meilleur pour la prise en charge des blessés n’a jamais été comparé par les instances décisionnaires.

L’avis des 7000 personnes qui se sont exprimées, lors d’une enquête publique en mars 2015 dans les 27 communes du bassin de santé, à 99% pour le projet alternatif du collectif, n’a pas été écouté par les instances officielles.

Ministère de la Santé, ARS, Préfecture, … ne répondent pas aux sollicitations du collectif.

Pendant ce temps là :

  • les urgences d’Albertville sont (déjà) saturées avant même le rush de la saison hivernale (témoignages de Armand et Murielle par exemple)
  • les soins programmés sont retardés afin de privilégier les urgences
  • ou aussi délocalisés dans d’autres hôpitaux plus éloignés (Chambéry, Grenoble, …)
  • les temps d’évacuation sont dangereusement allongés (les effectifs des pompiers ne sont pas pour autant augmentés, induisant un risque local supplémentaire) :
  • Certaines municipalités s’inquiètent de la situation et de la mise en danger de leur population  :
  • Les déblocages de fonds en urgence ne suffisent pas :

Conscient que la situation n’est pas acceptable, que faire ?

A noter que les 25èmes rencontres de la Coordination Nationale seront organisées fin mai 2016 par le collectif pour l’Hôpital de Moûtiers.

L'hôpital, c'est vital